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Y'a de l'idee

Nostalgie Belgique

« Y’a de l’idée », c’est LA séquence des initiatives positives, des solutions et des projets porteurs de sens pour un monde harmonieux, juste et durable. Parce que nous sommes persuadés qu'il existe des solutions créatives et innovantes pour un monde plus solidaire et respectueux des objectifs de développement durable, il nous tient à cœur de mettre en lumière ces initiatives citoyennes qui visent à améliorer notre société. On y parle d’alimentation, de justice sociale, de solidarité, de santé, d’énergie, de respect de la nature et de la planète, d’environnement, d’écologie et de transition écologique, d’économie circulaire, de consommation et de production responsable… « Y’a de l’idée » met en lumière les Objectifs de développement durable (SDG / ODD), notre responsabilité sociétale et celle des entreprises (RSE)… Cette chronique fait la part belle aux graines semées et aux changements entamés pour faire fleurir un avenir empli d’espoir, de paix et une société faite d’alternatives. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Location:

United States

Description:

« Y’a de l’idée », c’est LA séquence des initiatives positives, des solutions et des projets porteurs de sens pour un monde harmonieux, juste et durable. Parce que nous sommes persuadés qu'il existe des solutions créatives et innovantes pour un monde plus solidaire et respectueux des objectifs de développement durable, il nous tient à cœur de mettre en lumière ces initiatives citoyennes qui visent à améliorer notre société. On y parle d’alimentation, de justice sociale, de solidarité, de santé, d’énergie, de respect de la nature et de la planète, d’environnement, d’écologie et de transition écologique, d’économie circulaire, de consommation et de production responsable… « Y’a de l’idée » met en lumière les Objectifs de développement durable (SDG / ODD), notre responsabilité sociétale et celle des entreprises (RSE)… Cette chronique fait la part belle aux graines semées et aux changements entamés pour faire fleurir un avenir empli d’espoir, de paix et une société faite d’alternatives. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Language:

French


Episodes
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Journée mondiale du droit à l'alimentation : comment prendre conscience de la valeur de ce qu'on mange

10/16/2025
Chaque 16 octobre, c’est la Journée mondiale de l’alimentation, organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une journée pour rappeler que la faim, la malnutrition et le gaspillage alimentaire sont encore des réalités bien présentes dans le monde. Alosr que millions de personnes souffrent aujourd’hui de la faim, un tiers de la nourriture produite est jetée. Autrement dit, pendant que certains manquent de tout, d’autres gaspillent ce que la Terre offre. Et pourtant, la planète ne manque pas de nourriture : elle en produit plus que nécessaire. Le problème n’est pas la quantité, mais la répartition. La faim n’est pas une question de disponibilité, mais de pauvreté et d’inégalités. Alors, comment agir ? Bien sûr, les politiques publiques et les grandes industries ont un rôle crucial à jouer : s’attaquer aux causes profondes — pauvreté, inégalités, dérèglements climatiques — reste essentiel. Distribuer les invendus ou soutenir des associations comme les Restos du Cœur aide sur le moment, mais ne règle pas la racine du problème. De notre côté, à notre échelle, nous pouvons changer notre rapport à la nourriture. Reprendre conscience de sa valeur, comprendre qu’un aliment a un coût caché : en eau, en terre, en énergie et en travail — souvent dans des conditions précaires. Première action : acheter en conscience. Manger moins, mais mieux. Favoriser les producteurs locaux, les circuits courts, les produits de saison. Ce n’est pas qu’une tendance : c’est un geste politique et solidaire. Deuxième action : mieux utiliser ce qu’on a. Cuisiner les restes, congeler avant que ça ne se perde, ignorer la date “à consommer de préférence avant” quand le produit est encore bon. Le gaspillage, c’est souvent une question d’attention, pas d’intention. Troisième action : partager autrement. Donner, c’est bien. Mais créer du lien, c’est encore mieux. On peut participer à une épicerie solidaire, préparer des repas partagés, cuisiner avec ses voisins ou des associations locales. Parce que la solidarité, c’est aussi redonner de la dignité à l’alimentation. Au fond, le gaspillage alimentaire et la faim dans le monde ne sont pas qu’une question de poubelles ou de chiffres. C’est une question de regard. Le regard qu’on porte sur ce qu’on mange, sur ceux qui produisent, et sur ceux qui n’ont pas les moyens d’y accéder. Changer ce regard, c’est déjà commencer à transformer le système. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Horeca : pourquoi le chef namurois Guillaume Gersdorff lance un abonnement gastronomique ?

10/14/2025
L’idée est signée Guillaume Gersdorff, déjà connu pour avoir créé Ta mère la gaufre — la fameuse gaufre de Namur, aussi bien salée que sucrée. Cette fois, il propose de s’abonner… à sa cuisine. Son restaurant, Demain à Main, est un fast-food gastronomique qui revisite des plats de brasserie, des pâtes fraîches et des rolls briochés. Depuis peu, il propose un abonnement mensuel à 30 €. En échange, les clients bénéficient de deux repas et d’une boisson. L’abonnement est flexible : on peut utiliser ses deux repas en une seule visite ou les répartir dans le mois. La réservation se fait en ligne : un QR code, un sourire, et le repas est servi ! Derrière cette formule originale se cache une vraie réflexion sur l’avenir de l’horeca. Le secteur a été fragilisé par les crises successives et les clients, de plus en plus volatils, jonglent entre promos et nouveautés. Cet abonnement gastronomique permet donc de fidéliser tout en assurant une stabilité financière. Une petite révolution inspirée du modèle des plateformes d’abonnement, mais appliquée à la restauration locale. Et cette tendance ne s’arrête pas à Namur. En France, d’autres initiatives prouvent que l’abonnement s’invite aussi à table. 👉 Par exemple, Poiscaille, c’est l’équivalent d’un panier bio, mais pour les produits de la mer. Les abonnés reçoivent un “casier” de poissons et fruits de mer issus de la pêche durable, sans gros chalut, avec une rémunération juste pour les pêcheurs. Plus de la moitié du prix revient directement à ceux qui pêchent, et chaque livraison présente le visage de son pêcheur. Autre concept : Bean to Bar, un abonnement chocolaté créé par Alice Voisin, une entrepreneuse verviétoise passionnée. Chaque mois, quatre tablettes venues des quatre coins du monde arrivent dans la boîte aux lettres des abonnés. Derrière chaque chocolat, il y a une histoire, un producteur, une origine transparente et une rémunération équitable. De quoi fondre de plaisir en toute conscience. L’abonnement, hier symbole de consommation passive, devient ici un geste de soutien à des artisans, des restaurateurs et des producteurs engagés. Une manière de savourer autrement : avec du goût, du sens et de la fidélité. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Stay Close : une plateforme solidaire pour loger près d’un proche hospitalisé

10/13/2025
Il y a des moments dans la vie où tout ce qu’on souhaite, c’est simplement être près de quelqu’un qu’on aime. Mais quand cette personne est hospitalisée loin de chez nous, ce vœu tout simple devient vite un véritable parcours du combattant. Entre les trajets quotidiens, les nuits à l’hôtel, les locations d’appartements temporaires, la fatigue, le stress et la culpabilité de ne pas être assez présent… la situation peut vite devenir épuisante, moralement et financièrement. C’est pour répondre à ce besoin que deux Belges, Karen et Robin, ont créé Stay Close. Leur idée est née d’une histoire très personnelle : leur tante avait été hospitalisée dans une autre ville, et pour éviter à leur oncle de longs allers-retours, ils l’ont accueilli chez eux. Ils ont alors réalisé à quel point pouvoir rester proche change tout : retrouver un peu d’intimité, se reposer, se doucher, souffler, être à deux pas de l’hôpital… Ce simple confort du quotidien peut transformer la manière de traverser une épreuve. Stay Close s’adresse à tous ceux qu’on appelle les aidants proches, ces conjoints, parents, enfants ou amis qui accompagnent une personne malade. Rien qu’à Louvain, par exemple, plus de 55 000 patients sont hospitalisés chaque année, et parmi eux, des centaines d’aidants dorment parfois dans leur voiture ou renoncent à rester sur place faute de solution abordable. Dans le même temps, des chambres d’amis inoccupées existent tout autour des hôpitaux. C’est là que la magie opère : Stay Close agit comme un Airbnb solidaire, non commercial et fondé sur la générosité. L’aidant (ou un travailleur social) introduit une demande sur la plateforme, et celle-ci le met en relation avec une famille d’accueil disponible à proximité. Le principe repose sur le modèle du « payez ce que vous pouvez » : il n’y a aucune obligation financière. Certains hôtes accueillent gratuitement, d’autres acceptent une petite participation pour couvrir les frais, mais toujours dans un esprit d’entraide et de respect mutuel. Et au-delà du logement, ce projet met aussi en lumière une réalité trop souvent invisibilisée : celle des aidants proches, ces héros discrets qui accompagnent au quotidien un proche malade, parfois au prix de leur propre santé mentale et physique. Avec Stay Close, Karen et Robin ont voulu créer plus qu’une plateforme : une chaîne de solidarité. Un moyen simple, concret et humain de rappeler qu’en période de maladie, la proximité est aussi un soin. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Santé mentale et procrastination : comment et pourquoi arrêter de tout remettre au lendemain ?

10/10/2025
Ce 10 octobre, c’est la Journée mondiale de la santé mentale. Une journée pour sensibiliser, encourager les bonnes pratiques et, surtout, réduire les préjugés encore trop nombreux. Mais au fait, c’est quoi exactement, la santé mentale ? Ce n’est pas seulement l’absence de maladie. Selon l’Organisation mondiale de la santé, c’est un état de bien-être qui permet à chacun de s’épanouir, de faire face aux stress de la vie et de contribuer à sa communauté. Pour mieux comprendre ce que recouvre cette notion, le psychologue Sacha Bachim publie Psycho Détox – 50 idées reçues sur la santé mentale qui vous retournent le cerveau (éditions Eyrolles). Un livre qui démonte les clichés les plus ancrés : non, procrastiner ne rend pas plus zen, l’argent ne fait pas forcément le bonheur, et nos crises ne nous définissent pas. Parmi les conseils du livre : s’arrêter quelques minutes par jour pour se demander “Comment je vais ?”, écrire ses ressentis, prendre l’air, voir un ami, marcher, ou simplement ne rien faire. Des petits gestes simples, mais essentiels pour entretenir son équilibre psychologique. Et si vous avez tendance à remettre les choses à plus tard, Sacha Bachim vous invite à essayer la technique des “72 heures, 3 minutes et 5 secondes” : dans les 72 heuresmoins de 3 minutes5 secondes à reboursAutre idée reçue : “L’argent fait le bonheur.” Pas si simple. Bien sûr, le manque de moyens peut générer du stress, mais au-delà d’un certain seuil, le lien entre richesse et bien-être s’estompe. Les gagnants de loterie ou les grands sportifs témoignent souvent d’un pic de bonheur à court terme, suivi d’un retour au niveau initial. À l’inverse, beaucoup trouvent un vrai équilibre après un échec ou un drame, en cultivant ce qu’on appelle la résilience. Comme le rappelle l’auteur, “nous ne sommes pas nos crises”. Le mot “crise”, d’ailleurs, signifie à la fois danger et opportunité en chinois. Il ne s’agit pas de nier la douleur, mais de reconnaître qu’un “après” est toujours possible, à condition de prendre soin de soi, de bien dormir, de bien manger et de s’entourer des bonnes personnes. La santé mentale, finalement, c’est ça : une dynamique, un équilibre fragile qu’on peut entretenir chaque jour. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Trouver l'amour sans swiper : le slow dating, ou comment redonner du sens (et du temps) aux rencontres

10/9/2025
Vous connaissez le speed dating ? Eh bien, voici son opposé : le slow dating. Une manière plus douce, plus humaine et plus authentique de faire des rencontres. Parce que beaucoup en ont assez de « swiper » sur Tinder comme on choisirait un produit en ligne, certains cherchent une autre voie : celle du temps, du regard, de la conversation. En Belgique, Laurie Degryse a décidé de créer cette alternative. Avec Etincelle de Vie, elle organise des slow datings, où les échanges se font en vrai, dans la nature ou autour d’un café. L’idée est simple : se rencontrer autrement, loin des écrans, sans pression ni superficialité. L’été, Laurie propose des balades à la Citadelle de Namur. Dix participants – cinq hommes et cinq femmes – se retrouvent au pied du téléphérique, montent ensemble, puis redescendent à pied pendant environ deux heures. L’objectif ? Discuter vingt minutes avec chaque personne, dans un cadre agréable. Et pour éviter les silences gênants, Laurie a prévu des cartes-question : « Crois-tu en l’astrologie ? », « Tu partirais vivre à l’autre bout du monde ? », « D’accord ou pas d’accord avec cette affirmation ? ». Ces cartes permettent d’aller au-delà des petites phrases toutes faites et d’aborder ce qui compte vraiment. Au milieu de la balade, une pause collation offre un moment libre : certains continuent leur discussion, d’autres papotent en groupe. L’ambiance est légère, bienveillante, souvent ponctuée de rires. Et à la fin ? Si le courant est bien passé, rien n’empêche de reprendre contact. Mais pour que tout se déroule dans le respect, Laurie impose trois règles d’or : Ces principes simples garantissent une atmosphère sereine, où chacun se sent libre d’être soi-même. Laurie propose des sessions pour les 30-45 ans et les 40-55 ans. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Voyager en train sans stress : Rail Trip, des Belges qui réinventent le tourisme slow et durable

10/7/2025
Et si, cette année, vous troquiez l’avion pour un moyen de transport plus écologique : le train ? Certes, il est parfois un peu (voire beaucoup) plus cher, mais il offre un confort, une lenteur et une sérénité que l’avion a oubliés depuis longtemps. Regarder le paysage défiler, prendre le temps d’arriver, voyager autrement… C’est cette philosophie qu’ont adoptée Estelle et Fabian, un couple belge passionné de rail et de découvertes. Tout a commencé simplement : ils voyageaient en train pour le plaisir. Leurs amis, séduits par leurs récits et leurs itinéraires, ont commencé à leur demander conseil. Puis les demandes se sont multipliées. Ils ont alors décidé d’en faire leur métier. C’est ainsi qu’est née Rail Trip, une petite entreprise belge spécialisée dans la planification de voyages en train à travers l’Europe. Leur concept est simple et authentique : ils n’organisent que des voyages qu’ils ont eux-mêmes testés. Du coup, chaque parcours est "testé et approuvé". De la Hongrie à la Slovénie, en passant par la République tchèque – avec un train de nuit direct Bruxelles-Prague – ou encore l’Italie et ses Dolomites, ils parcourent le continent pour dénicher des trajets pittoresques, des étapes insolites et des hébergements charmants. Cet automne, ils mettront le cap sur la Sicile. Et les enfants dans tout ça ? Pas un problème. Leurs trois petits voyageurs de 4, 8 et 11 ans les accompagnent souvent. Quand on leur demande leur destination préférée, la réponse fait rêver : le nord de la Norvège, accessible uniquement… en train ! Quant à Estelle, son coup de cœur est pour Innsbruck, en Autriche : une ville méconnue, entourée d’Alpes majestueuses, à taille humaine, riche en culture et accessible en train de nuit Nightjet depuis Amsterdam. En un téléphérique, on passe de la ville aux sentiers de montagne. Leur conviction de départ était simple : ne plus prendre l’avion, pour des raisons écologiques. Aujourd’hui, Rail Trip est la seule entreprise francophone en Europe à organiser exclusivement des voyages en train. Une vraie fierté belge ! Estelle et Fabian s’occupent de tout : itinéraires, logements, activités et même assistance en cas de correspondance ratée. Bien sûr, cela a un coût – le train reste parfois plus cher – mais comme le rappelle Estelle, en adaptant l’itinéraire, il est possible de voyager à prix raisonnable. Et puis, c’est une autre manière de concevoir le voyage : plus lente, plus locale, plus respectueuse de la planète. Et qui sait ? Plus nous serons nombreux à choisir le rail, plus l’offre se développera, les prix baisseront et ce mode de transport redeviendra accessible à tous. Parce qu’au fond, voyager en train, c’est déjà une manière de faire bouger le tourisme. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Nobel, montagnes russes et pierres aux reins : quand la science fait sourire et réfléchir

10/6/2025
Chaque automne, la planète scientifique est en effervescence : c’est la saison des Prix Nobel ! Physique, chimie, médecine, littérature, paix et économie… six distinctions qui honorent celles et ceux dont les idées ont changé le monde. Mais derrière ces prix mondialement connus se cache une histoire inattendue, née d’un drame. Alfred Nobel, ingénieur et chimiste suédois, voit son frère mourir dans une explosion de nitroglycérine. Bouleversé, il se lance dans une quête : rendre cette substance instable plus sûre. C’est ainsi qu’il invente la dynamite, une avancée qui permet de creuser des tunnels, construire des routes et faire progresser la science. Mais son invention, utilisée aussi pour la guerre, lui vaut un surnom terrible : « le marchand de mort ». Décidé à laisser une image plus positive de lui, Nobel rédige un testament surprenant : il veut que sa fortune serve à récompenser ceux qui auront contribué au progrès de l’humanité. En 1901, les premiers Prix Nobel sont remis. Mais un siècle plus tard, la science se voit offrir un miroir décalé : les Ig Nobel. Créés en 1991 à l’université d’Harvard, ces prix parodiques récompensent des recherches à la fois loufoques et rigoureuses. Leur devise ? « Faire rire, puis réfléchir ». Parmi les études primées, certaines sont dignes d’un scénario de film : en 2018, des chercheurs ont prouvé que les montagnes russes pouvaient aider à expulser des calculs rénaux ! En utilisant de faux reins en silicone dans les attractions d’un parc Disney, ils ont découvert que le fameux train de la mine était le plus efficace. D’autres lauréats ont fait léviter une grenouille grâce à un champ magnétique, démontré que les bébés tètent plus quand leur mère mange de l’ail, ou encore observé que les couche-tard sont plus narcissiques que les lève-tôt. En 2025, des chercheurs ont été salués pour avoir montrer que les rayures de zèbres font fuir les mouches. Pour le prouver, ils ont fait le test sur des vaches. D'autres ont prouvé que le vol des chauves-souris était alteré par l''alcool (tout comme l'écholocation). Alcool qui, consommé à faible dose, pourrait aussi améliorer notre accent dans une langue étrangère (d'autres chercheurs l'ont montré). Si ces recherches font sourire, elles rappellent surtout que la science commence souvent par une idée étrange. Et certains de ces chercheurs farfelus ont fini par décrocher un vrai Nobel ! C’est le cas d’Andre Geim, qui, après avoir fait léviter une grenouille, a reçu le Nobel de physique pour ses travaux sur le graphène. Longtemps considérés comme moqueurs, les Ig-Nobel sont aujourd’hui devenus un symbole d’audace et de créativité. Ils célèbrent la curiosité sous toutes ses formes et rappellent qu’une idée, même insolite, peut faire avancer la connaissance. Entre sérieux et dérision, les (Ig-)Nobel nous prouvent que la science, parfois, a aussi le droit de nous faire rire. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Commerce équitable et circuit-court : et si on se tournait vers les réseaux de vente directe ?

10/3/2025
C’est la Semaine du commerce équitable, et c'est une bonne occasion de parler de ces réseaux qui bouleversent notre façon de consommer : les plateformes de vente directe. Leur principe est simple : mettre en lien producteurs et consommateurs sans intermédiaires, pour des produits de qualité, rémunérés à leur juste prix. Un exemple bien connu : La Ruche qui dit Oui, née en 2011. On choisit sa « ruche » en ligne, on passe commande (œufs, légumes, fromage, pain, miel, etc.), puis on récupère son panier lors du jour de distribution. Ce modèle repose sur la rencontre : on discute avec les producteurs, on découvre leurs méthodes, on sait d’où vient ce qu’on mange. Et surtout, on soutient des producteurs locaux, rémunérés correctement et libres de fixer leurs prix. Mais comment trouver des produits qu’on ne cultive pas en Belgique, comme des oranges, des avocats ou des mangues ? C’est là qu’intervient Crowdfarming, plateforme espagnole née avec une idée originale : proposer aux consommateurs d’« adopter » un arbre fruitier ou une parcelle agricole. Moyennant une contribution annuelle (par exemple 40 € pour un avocatier), l’agriculteur s’engage à envoyer chaque saison une partie de la récolte à votre domicile. Vous recevez vos caisses d’avocats directement du producteur, accompagnées de nouvelles de « votre » arbre, parfois même de photos de la récolte. Cette formule d’abonnement change tout pour les producteurs : au lieu de dépendre des fluctuations du marché, ils peuvent anticiper leurs revenus, investir dans des techniques agricoles plus durables, améliorer la qualité de leurs sols et maintenir des cultures respectueuses de l’environnement. C’est aussi une sécurité financière qui réduit leur vulnérabilité face aux aléas climatiques ou économiques. Depuis peu, La Ruche qui dit Oui et Crowdfarming ont fusionné. Ensemble, ils rassemblent déjà 1,5 million de consommateurs et près de 10 000 producteurs. Le modèle est clair : 80 % du prix payé par le consommateur revient directement au producteur – un chiffre bien supérieur à celui des circuits traditionnels où les intermédiaires captent la majorité de la valeur ajoutée. Concrètement, cela signifie que nos fruits, légumes et autres produits ne sont plus de simples marchandises anonymes, mais des produits avec une histoire. On sait qui les a cultivés, dans quelles conditions, et on contribue à une agriculture plus humaine et durable. En unissant leurs forces, ces deux pionniers du circuit-court proposent une alternative crédible au système alimentaire dominant. Et pour nous consommateurs, c’est aussi une manière de redonner du sens à nos assiettes, de réduire l’impact écologique de nos choix et de renouer avec un commerce plus transparent et équitable. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Cancer du sein et Octobre Rose : une séance de sport adaptée pour accompagner les femmes touchées, conseils et témoignages

10/2/2025
Chaque année, 10 000 femmes apprennent qu'elles ont un cancer du sein. Heureusement, la recherche avance à grands pas et les chances de guérison sont de 90% quand la maladie est diagnostiquée à un stade précoce. Le mois d'Octobre Rose vise à rappeler toute l'importance du dépistage. il met aussi en lumière toute une série d'initiatives qui soutiennent les femmes (et les hommes!) touchées par la maladie. Parmi elles, il y a cette séquence de sport à laquelle Y'a de l'idée a assisté. Cette séance était spécialement pensée pour des femmes ayant vécu l’épreuve du cancer. Car si les traitements affaiblissent le corps et minent le moral, l’activité physique reste pourtant un précieux allié pour la récupération et le mieux-être. C’est ce qu’a rappelé Nele Adriaenssens, coordinatrice de la revalidation oncologique à l’hôpital UZ. Oui, après une opération ou des traitements lourds, retrouver le chemin du sport est difficile. Mais selon elle, il est essentiel de bouger, à son rythme, avec douceur, pour stimuler le corps et retrouver confiance. Le mouvement, même adapté, devient alors une thérapie à part entière. Sur place, nous avons aussi rencontré Véronique, une professeure de fitness en rémission. Pour elle, transmettre son expérience et accompagner d’autres femmes est une évidence. Elle-même sait combien le sport aide non seulement à renforcer le physique, mais aussi à alléger l’esprit et à retrouver le sourire et la confiance en soi. Mais peut-on vraiment tout faire après un cancer ? La réponse est nuancée. Certains exercices sont à proscrire, comme les extensions de poids au-dessus de la tête après une opération. En revanche, des alternatives existent : travailler avec des charges légères, privilégier des mouvements sécurisés, et surtout écouter son corps. Ce besoin d'écoute et d'adaptation, les participantes l’ont ressentie, à l’image de Cynthia. En récidive, elle doit composer avec des inflammations liées à ses traitements. Sa sœur Shirley, en rémission, l’accompagnait pour partager ce moment fort en émotions. Ces témoignages rappellent que l’activité physique n’est pas un luxe, mais une ressource précieuse. Elle aide à retrouver force, énergie et estime de soi. Et au-delà du corps, elle rassemble, crée du lien et redonne espoir. Même les hommes, qui représentent environ 1 % des cas de cancer du sein, ne sont pas oubliés dans ce message d’encouragement et de solidarité. Comme le résume si bien résumé Véronique, l’instructrice : bouger, c’est déjà un pas vers la reconstruction. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Un livre qui lutte contre les stéréotypes de genre : "Et toi, tu veux faire quoi plus tard?"

9/30/2025
Quand on demande aux enfants ce qu’ils veulent faire plus tard, les réponses sont souvent colorées de stéréotypes. Pompiers et astronautes pour les garçons, infirmières ou institutrices pour les filles. Et pourtant, les passions et les métiers n’ont pas de genre. C’est ce que démontre le livre Et toi, tu veux faire quoi plus tard ?, paru chez Albin Michel et signé par Audrey Derquenne, avec des illustrations pleines de fraîcheur de Marie-Lou Lesage (@les_ptites_meufs). Ce guide des métiers pas comme les autres s’attaque aux idées reçues. Sur la couverture, on découvre des femmes dans des métiers encore trop perçus comme masculins : cheffe de caserne pompier, astrophysicienne, secouriste de montagne, menuisière… À l’intérieur, chaque portrait met en avant des parcours réels, souvent semés d’embûches mais toujours inspirants. On y croise Amandine, conductrice poids lourd. Après un premier essai sur une bétonneuse, elle se prend de passion pour ce métier, affronte les remarques sexistes, réussit son certificat de transport et fonde avec son compagnon une entreprise florissante de camions céréaliers. On découvre aussi Pascal, passionné de cuisine devenu esthéticien à 50 ans. Son choix de réorientation, atypique, prouve qu’il n’est jamais trop tard pour embrasser une nouvelle vocation. Le livre donne également la parole à Willy, sage-femme, ou Vinh, prothésiste ongulaire : autant d’hommes qui ont choisi des métiers souvent associés aux femmes. Tous racontent leur déclic, leurs difficultés mais aussi la fierté d’exercer une profession qui leur ressemble. Chaque portrait est accompagné d’un encadré pratique : principales missions, qualités requises, niveau d’études… De quoi aider les lecteurs à mieux comprendre le quotidien de ces métiers et à se projeter, sans se laisser limiter par les clichés. Et toi, tu veux faire quoi plus tard ? n’est pas qu’un simple livre de témoignages, c’est un outil pédagogique et inspirant qui ouvre le champ des possibles, pour les jeunes… et pour les adultes qui les accompagnent. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Solidarité : des détecteurs de logement et des propriétaires solidaire qui aident les réfugiés à trouver un toit

9/29/2025
Depuis plus de 30 ans, l’asbl Convivial agit à Bruxelles pour faciliter l’installation durable des réfugiés et primo-arrivants. Car s’intégrer passe par l’apprentissage de la langue, l’accès à l’emploi… mais avant tout par un toit. Le logement, première étape vers une vie digne et autonome, reste pourtant un défi immense. Convivial propose deux manières concrètes d’agir : Devenir “détecteur de logement”Être “propriétaire solidaire” Car pour les réfugiés, l’accès au logement est encore plus complexe : pas ou peu de réseau, méconnaissance du marché, préjugés de certains bailleurs… L’objectif de Convivial est clair : multiplier les opportunités grâce à des citoyens mobilisés et créer des mises en relation sécurisées. Intéressé ? Le 1er octobre, une soirée de rencontre aura lieu dans les locaux de Convivial à Anderlecht dès 18h30 (Place de la Vaillance 15D) Au programme : présentation du projet et témoignages de propriétaires déjà engagés. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Daar Daar : le site qui traduit le meilleur de la presse flamande et rapproche les communautés linguistiques

9/26/2025
En Belgique, on ignore souvent ce qui se passe de l’autre côté de la frontière linguistique. C’est précisément pour combler ce fossé qu’est né Daar Daar, un site fondé en 2015 par deux journalistes de la VRT, David Charlier et Joyce Hazard, et un professeur de sciences politiques français. Leur objectif : rendre accessible en français le meilleur de la presse flamande et germanophone, souvent méconnue en Wallonie et à Bruxelles. Sur le site, on retrouve des articles traduits par de vrais traducteurs – pas par une intelligence artificielle – qui offrent un autre regard sur l’actualité belge. Opinions, analyses, portraits : autant de contenus qui enrichissent la compréhension mutuelle entre communautés. Là où certains voient une barrière, Daar Daar construit des ponts. Mais le projet ne s’arrête pas là. L’équipe, composée aujourd’hui d’une dizaine de personnes, a lancé Awel Awel, une plateforme gratuite d’apprentissage du néerlandais. Elle s’appuie sur des articles légers de Daar Daar pour proposer des exercices autocorrectifs et du matériel pédagogique aux enseignants. Une manière ludique de pratiquer la langue en lien direct avec l’actualité. Daar Daar organise également des ateliers bilingues et des formations interculturelles pour aider à surmonter les malentendus culturels. Car oui, les Wallons et les Flamands n’ont pas toujours les mêmes codes : là où les francophones aiment les mails chaleureux et les bises, les Flamands privilégient l’efficacité et vont droit au but. Comprendre ces différences permet d’éviter bien des incompréhensions, notamment dans le monde professionnel. Le projet propose aussi des rencontres jeunesse, pour que des étudiants francophones et néerlandophones apprennent à se connaître, à débattre et à travailler ensemble. Et pour ses dix ans, Daar Daar part en tournée en Wallonie et à Bruxelles : quizz, rencontres, échanges conviviaux avec les donateurs et sympathisants. L'initiative a aussi lancé Dring Dring, le podcast qui vous fait découvrir la Flandres à vélo. Un projet citoyen, indépendant et utile, qui ne vit que grâce au soutien de ses lecteurs. Soutenir Daar Daar, c’est miser sur une Belgique plus unie et moins cloisonnée. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Des pommes, des vergers hautes tiges et des achats groupés : faites vos jus, votre cidre et des économies

9/25/2025
L’automne est la saison idéale pour planter et récolter, et deux initiatives originales mettent les fruits à l’honneur. À Bruxelles, l'association Velt organise jusqu’au 1er octobre un achat groupé d’arbres fruitiers. Pommier, poirier, mûrier ou arbustes à petits fruits : près de 50 espèces sont proposées dans un catalogue en ligne, avec 10 % de réduction grâce à la commande collective. Les arbres, issus des Pépinières de la Hunelle, seront à retirer fin novembre dans différents points de la capitale. Une démarche qui s’inscrit dans la tendance de végétalisation des villes, déjà visible à Forest où la commune teste l’adaptation d’arbres fruitiers au réchauffement climatique. Depuis 7 ans, l’association a déjà permis de planter 7 500 arbres et vise désormais les 10 000, notamment via la création de vergers participatifs gérés collectivement par les habitants. Cap ensuite sur le pays de Herve, à Battice, où Adeline et Léandre ont relancé la tradition des vergers haute tige. Ces grands pommiers, essentiels à la biodiversité, avaient quasiment disparu depuis les années 50. Dans leur cidrerie-distillerie Constant-Berger, ils transforment les récoltes locales en cidres, jus et eaux-de-vie. Et mieux encore : les particuliers peuvent apporter leurs propres pommes (minimum 100 kg) pour fabriquer leur cidre. Après fermentation, chaque lot repart avec environ 150 canettes par 100 kg de fruits. Pour les amateurs sans pommiers, le pressoir propose aussi jus et produits maison à base de pommes de petit calibre. Et si vous n’habitez pas près de Liège ? Pas de panique : la Wallonie regorge de pressoirs accessibles aux particuliers. Parmi eux : PépipomFerme du Champ d’OiseauFerme de l’EstangueVerger MarchalPom d’HappyPressoir du Verger de Gaume De quoi redécouvrir les vergers comme espaces vivants, nourriciers et conviviaux, qu’ils soient urbains ou ruraux. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Harcèlement et la règle des 5 "D" : 5 clés pour agir quand on est témoin

9/23/2025
À l’occasion des Journées de l’engagement à l’ULB, l'association Touche pas à ma pote rappelle son combat : lutter contre le harcèlement sexiste dans l’espace public. Active depuis 2012, l’association intervient dans les écoles secondaires, les hautes écoles et les universités, via des ateliers interactifs de deux heures mêlant théorie et pratique. Leur objectif : montrer que chacun peut jouer un rôle, en particulier les témoins. Car dans une situation de harcèlement, il n’y a pas seulement un auteur et une victime, mais souvent aussi des témoins qui peuvent agir. Pour cela, l’asbl propose une méthode simple et concrète : celle des « 5 D ». DistraireDirigerDéléguerDocumenterDialoguerCette méthode vise à donner des outils concrets pour réagir, chacun à sa manière, sans se mettre en danger, mais toujours avec un même but : ne pas laisser la victime isolée. Touche pas à ma pote rappelle aussi qu'elle collabore avec la Ligue d'impro professionnelle. Des comédien·ne·s se rendent dans les écoles secondaires pour jouer des saynètes face aux ados liées au harcèlement de rue. Et le débat peut commencer... Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Fascinantes araignées : pourquoi il ne faut pas tuer ces bestioles à l'intelligence surprenante

9/22/2025
Elles sont 52 000 espèces dans le monde, composées à 80 % d’eau, et suscitent pourtant phobies et frissons : les araignées. Un quart des Européens en ont peur, 5 à 10 % en sont phobiques, alors qu’elles n’ont jamais tué personne sur notre continent. Pourtant, elles sont essentielles à l’équilibre écologique. Chaque année, elles consomment entre 400 et 800 millions de tonnes d’insectes, soit plus que ce que les humains mangent de viande et de poisson. Sans elles, les ravageurs pulluleraient et nos cultures seraient menacées. Mais leur rôle ne s’arrête pas là. Certaines font preuve d’une intelligence surprenante : la petite saltique africaine planifie ses trajets de chasse en anticipant et mémorisant le chemin pour atteindre sa proie. D’autres étonnent par leurs stratégies amoureuses : chez la pisaure admirable, le mâle doit offrir un cadeau nuptial enroulé de soie pour espérer s’accoupler. Les plus rusés emballent parfois… de simples débris ! Longtemps incomprises, ces créatures sont pourtant fascinantes : leur soie est l’un des matériaux naturels les plus résistants, leurs comportements nuptiaux ou sociaux sont d’une ingéniosité rare, et elles inspirent des recherches en biomimétisme. Comme le rappelle l’éthologue Raphaël Jeanson dans son ouvrage Dans la tête d’une araignée, comprendre et admirer ces animaux, c’est aussi apprendre à les respecter. Alors, la prochaine fois que vous en croisez une dans votre maison, souvenez-vous : elles ne remontent pas des canalisations mais glissent simplement dans la baignoire ou l’évier. Et plutôt que de l’écraser, aidez-la à retrouver sa liberté : elle est bien plus précieuse vivante. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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La laine belge, cette richesse locale sous-exploitée : comment et pourquoi revaloriser ce textile durable ?

9/19/2025
Saviez-vous que la Wallonie compte 95 000 moutons, soit près de 285 tonnes de laine par an ? Pourtant, cette ressource précieuse est très peu exploitée localement : trop de toisons finissent stockées, brûlées ou envoyées en Chine pour une transformation peu durable et de qualité médiocre. C’est pour inverser la tendance que six entrepreneuses ont lancé le salon Made in Wool, ce dimanche à Court-St-Etienne, réunissant 70 exposants. Le but ? Montrer que la laine belge mérite mieux. Car ses atouts sont nombreux : elle protège aussi bien du froid que du chaud, isole du bruit, résiste au feu, est hypoallergénique et biodégradable. De plus, un vêtement en laine peut durer 30 ans, preuve de sa durabilité. La laine est aussi une matière renouvelable : comme nos cheveux, elle repousse chaque année. Le salon mettra en avant des créations variées : vêtements, chaussettes, bijoux, luminaires, mais aussi feutres, isolants ou objets de décoration. On y rappellera aussi les étapes de transformation : lavage, cardage (démêlage), tricotage, tissage ou feutrage. C’est ce travail artisanal et industriel qui donne toute sa valeur à la laine. Au-delà de la créativité, il y a un enjeu économique : recréer une demande locale pour permettre aux éleveurs de vendre leur laine à un prix juste et sortir du cercle vicieux de la sous-valorisation. Made in Wool entend démontrer que cette ressource peut être une richesse pour nos territoires, nos artisans et notre planète. Infos pratiques et programme complet sur madeinwool.be. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Les bienfaits du sauna : traditions nordiques et versions insolites autour du monde

9/18/2025
Depuis mardi, la Belgique célèbre les Journées nationales du sauna, organisées par l’association belge du sauna. L’occasion de mettre en avant une pratique ancestrale venue du Nord, inscrite depuis 2020 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Présent depuis plus de 2000 ans, le sauna a évolué des fosses creusées dans la terre aux cabanes en bois, jusqu’à devenir un véritable art de vivre. Un rituel classique dure entre 10 et 15 minutes, suivi d’une immersion froide ou d’une douche glacée, puis d’un temps de repos. Les bienfaits sont multiples : réduction du stress, amélioration du sommeil, soulagement des tensions musculaires, meilleure circulation sanguine et élimination des toxines. Une parenthèse sans écrans ni distractions, où l’on se recentre sur l’essentiel. Mais le sauna sait aussi surprendre. En Lettonie, le Beer Spa de Riga propose un sauna parfumé à la bière, accompagné de gommages au houblon et de massages aux bouquets de bouleau. Dans le folklore local, le « Pirts » reste un rituel sacré mêlant chaleur, nature et purification. À Montréal, le Bota Bota, installé sur une péniche, permet de profiter du panorama urbain en se relaxant. Et aujourd’hui, certains constructeurs proposent même des cabanes flottantes privées. En Belgique, l’originalité prend la forme d’un sauna mobile, un tonneau sur remorque ou une tente chauffée au feu de bois, idéal pour un événement festif. Quant au Japon, il innove avec le « sabus », des bus réaménagés en saunas itinérants, où les boutons d’arrêt sont devenus diffuseurs de vapeur. Preuve que cette tradition millénaire continue d’inspirer partout dans le monde. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Semaine de la mobilité : comment les vélos (individuels, long tail ou cargo) réduisent les bouchons en ville

9/16/2025
La Semaine de la mobilité s’ouvre aujourd’hui et met en lumière un mode de transport qui séduit de plus en plus : le vélo. Près d’un Belge sur cinq l’utilise pour se rendre au travail. Avec 10 % sur un vélo classique et 8 % sur un vélo électrique, la Belgique se hisse dans le top 3 européen, derrière les Pays-Bas et la Suède. Si la question écologique n'est jamais loin, le vélo séduit d'abord et avant tout car il fait gagner du temps et réduit la congestion du trafic. Depuis plusieurs années, on voit émerger de nouveaux modèles adaptés à la vie urbaine : long tails (chargement à l’arrière, idéal pour transporter les enfants) et vélos cargo (chargement à l’avant, plus spacieux). Plus coûteux à l’achat, ils remplacent pourtant efficacement une voiture. C’est le pari d’Etienne Richelle, fondateur de Bike 43, qui conçoit ses vélos à Anderlecht dans un atelier de travail adapté. Son ambition : contribuer à remplacer jusqu’à 10 000 voitures à Bruxelles. Reste la question de la sécurité. Pour se sentir à l’aise sur la route avec ces vélos plus imposants, il faut des infrastructures cyclables sûres, insiste Etienne. Les vols et le manque de parkings vélo font aussi partie des freins. Mais avec les assurances adaptées et un bon équipement pour contrer la météo, le vélo reste une alternative fiable et pratique. Le message de cette semaine n’est pas d’imposer le vélo à tous, mais d’inviter chacun à tester une alternative à la voiture : vélo, covoiturage, transports publics… C’est une question de solidarité : moins de voitures, c’est moins de bouchons et plus de fluidité pour tout le monde. Et rappelons-le : la mobilité la plus simple, économique et bénéfique pour la santé reste… la marche. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Semaine de la mobilité : des enfants en calèche pour aller à l'école, des petits policiers et des applis de covoiturage et d'autopartage

9/15/2025
La Semaine de la mobilité débute demain, avec un objectif clair : explorer des alternatives à la voiture individuelle. Partout en Belgique, écoles, entreprises et citoyens sont invités à repenser leurs trajets. Certaines initiatives se veulent aussi originales que pédagogiques : à Vielsalm, les élèves de primaire se mueront en « petits policiers » pour rappeler aux parents mal garés les règles de sécurité ; à Louvain-la-Neuve, une entreprise installe des pédaliers sous les bureaux pour allier travail et activité physique ; et à Welkenraedt, les enfants iront à l’école en calèche ! Le point d’orgue sera le dimanche sans voiture, à Bruxelles mais aussi à Ath, Spa et dans plusieurs villes flamandes comme Gand. L’occasion rêvée de redécouvrir la ville autrement et de réfléchir à des solutions durables comme le covoiturage. Saviez-vous que dans 4 voitures sur 5, il n’y a qu’un seul passager ? En mutualisant les trajets, on réduit les bouchons, on partage les frais et, via des outils comme Mobicalendar ou la plateforme Carpool (déjà 12 000 utilisateurs), on bénéficie même d’avantages fiscaux. Et pour aller plus loin, des applis comme Cozywheels permettent le partage de véhicules entre particuliers : une façon d’optimiser un bien qui reste à l’arrêt 95 % du temps et qui coûte en moyenne 7000 € par an. Le thème de cette édition est « la mobilité pour tous », avec un focus en Wallonie sur la santé. Car au-delà de la pollution, la sédentarité liée à la voiture augmente les risques de maladies cardiovasculaires et de stress. Une raison de plus pour marcher, pédaler, partager et choisir des modes de transport plus actifs et durables. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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Maladie d'Alzheimer : au Japon, le restaurant des commandes erronées sensibilise à la démence

9/12/2025
À Tokyo, un lieu insolite bouscule les habitudes : le « restaurant des commandes erronées ». Ici, dans 4 cas sur 10, vos plats ne correspondent pas à votre commande… et c’est normal. Les clients sont volontairement servis par des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. L’idée ? Transformer l’erreur en expérience, sensibiliser le public et prolonger l’inclusion des malades dans la vie active. Ces journées spéciales ne sont pas quotidiennes : le restaurant fonctionne habituellement avec des serveurs valides, mais une fois par mois, des patients prennent le relais, reconnaissables à leur tablier orange, couleur associée au Japon à la communication sur la démence. Un geste symbolique dans un pays où plus de 6 millions de personnes vivent avec Alzheimer. En Belgique, la démence touche environ 220 000 personnes, dont 140 000 atteintes d’Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative détruit progressivement les cellules nerveuses, affectant mémoire, langage, raisonnement et autonomie. Si elle reste incurable, les progrès récents de la recherche — avec près d’une centaine de traitements en développement — permettent de ralentir son évolution et d’atténuer les symptômes, à condition d’un diagnostic précoce. Des associations comme Alzheimer Belgique, Stop Alzheimer ou la Ligue Alzheimer offrent soutien, formation et ressources précieuses aux familles. Et la recherche continue : une récente étude allemande suggère que la maladie pourrait se manifester d’abord par une perte d’odorat, ouvrant la voie à un dépistage plus précoce. Un restaurant où l’erreur devient un outil de sensibilisation, un rappel que l’inclusion et la bienveillance font aussi partie du soin. Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

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